
Les autorités pakistanaises ont annoncé mardi avoir évacué des milliers de personnes dans la province du Pendjab, dans le nord-est du pays, en raison de la montée des eaux dans les rivières provoquée par de fortes précipitations et les déversements en provenance de l’Inde.
Selon l’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA), les rivières Ravi, Chenab et Sutlej connaissent une hausse inquiétante de leur niveau après de fortes pluies en Inde, notamment au Cachemire administré par New Delhi, ainsi que dans d’autres régions indiennes.
C’est la première fois que l’Inde communique officiellement avec le Pakistan sur la situation hydrique depuis sa décision de mettre en suspens, en avril, le Traité des eaux de l’Indus, après une attaque au Cachemire qui avait fait 26 morts.
Depuis le 14 août, le Pakistan fait face à un nouvel épisode de mousson marqué par de violents orages et des pluies torrentielles, qui ont causé d’importants dégâts dans la province du Khyber Pakhtunkhwa, où 406 personnes ont péri. D’autres victimes ont été recensées au Cachemire sous administration pakistanaise, au Gilgit-Baltistan ainsi qu’au Sindh. Selon la NDMA, près de 800 personnes ont perdu la vie dans des accidents liés aux pluies et inondations depuis fin juin.
Quatre morts dans un nuage éclaté au Jammu-et-Cachemire
En parallèle, un violent cloudburst a frappé mardi le district de Doda, au Jammu-et-Cachemire, causant la mort d’au moins quatre personnes, selon les autorités locales. Plusieurs habitations ont été détruites et des routes emportées par des crues soudaines et des glissements de terrain.
Ce phénomène intervient après d’autres cloudbursts meurtriers survenus dans les districts voisins de Kathua et Kishtwar, où plus de 70 personnes ont trouvé la mort et 25 sont toujours portées disparues.