
Le logo de Nvidia à Taipei le 21 mai 2025 et le logo d'Intel affiché lors de la Paris Games Week 2017 à Paris.
Le géant des puces Nvidia va acquérir 5 milliards de dollars d’actions de son rival Intel, visant à développer de nouvelles générations de produits pour centres de données. Propulsé par l’annonce, le titre d’Intel a bondi de plus de 24 % à 30,92 dollars. Cette collaboration stratégique positionne Intel au cœur de l’intelligence artificielle, soutenue par SoftBank et le gouvernement américain, après des années de retard face à Nvidia et Samsung sur le marché des semi-conducteurs.
Le géant des puces
Nvidia
va acquérir une participation au capital de son rival en difficulté, le fabricant de semi-conducteurs
Intel
, pour
5 milliards de dollars
, ont annoncé jeudi les deux entreprises américaines dans un communiqué commun.
Avec cet accord,
Nvidia et Intel
prévoient de développer plusieurs générations de produits pour les
centres de données
, alors que le
boom de l'intelligence artificielle (IA)
génère d'importants besoins en
puces électroniques haute performance
.
Nvidia va racheter des actions Intel au prix de
23,28 dollars par titre
, soit un total de 5 milliards de dollars. Propulsé par cette annonce, le titre d'Intel à la
Bourse de New York
a bondi de
24,18 % à 30,92 dollars
, son niveau le plus élevé depuis un an.
Selon Jensen Huang,
PDG de Nvidia
, cette collaboration représente
"une fusion de deux plateformes de classe mondiale. Ensemble, nous étendrons nos écosystèmes et poserons les bases de la prochaine ère de l'informatique".
Dan Ives, analyste chez Wedbush Securities, estime que cette opération
"change la donne pour Intel, car elle lui permet désormais d'occuper une place centrale dans le domaine de l'IA".
Intel
, acteur historique des
puces informatiques
, subit une forte pression depuis plusieurs mois et tente de rattraper son retard en IA face à ses concurrents,
Nvidia
en tête. Selon M. Ives,
"avec le récent investissement de 10 % du gouvernement américain, ces dernières semaines ont été exceptionnelles pour Intel après des années difficiles et frustrantes pour les investisseurs".
Sous la pression de l'ancien président
Donald Trump
, qui souhaitait obtenir des parts au capital en échange de subventions prévues par
Joe Biden
, l'État américain a finalement pris
10 % du capital d'Intel
en août. Donald Trump avait également appelé à la démission du PDG
Lip-Bu Tan
, invoquant ses liens présumés avec la Chine.
En parallèle, le géant japonais
SoftBank Group
a annoncé sa volonté d'investir
2 milliards de dollars
, portant sa participation à 2 % du capital d'Intel.
Intel reste l'une des entreprises emblématiques de la
Silicon Valley
, mais son rayonnement a été éclipsé par d'autres mastodontes du marché des semi-conducteurs, dont
Samsung
.
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