
La Chine entend mettre le paquet sur les hautes technologies émergentes pour transformer son industrie et assurer une croissance forte dans les années à venir, ont indiqué vendredi de hauts responsables politiques en présentant la substance du plan quinquennal 2026-2030.
Ses grandes lignes sont dévoilées dans un contexte délicat. La Chine n’a pas retrouvé l’élan économique d’avant la pandémie de Covid-19. Elle fait face à une crise persistante de l’immobilier, à une consommation domestique en berne, à un fort chômage des jeunes et à un inquiétant vieillissement de sa population.
Elle est engagée dans une âpre confrontation commerciale avec les États-Unis depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Les tensions commerciales sont également vives avec l’Union européenne, autre partenaire majeur.
Le jour où s’ouvrait le plénum, lundi, la Chine a annoncé un ralentissement de sa croissance au troisième trimestre, à +4,8 % sur un an, son rythme le plus lent depuis un an. Les experts soulignent régulièrement le besoin d’un rééquilibrage entre consommation et exportations.
De nombreux partenaires étrangers de la Chine, comme les États-Unis et l’Union européenne, lui reprochent par ailleurs constamment le déséquilibre de leurs échanges commerciaux. Ils l’accusent d’inonder leurs marchés de marchandises bon marché produites dans des conditions sociales ou environnementales contestables et déloyales pour les producteurs nationaux.
Vœu de transparence
Le plan sera soumis en mars à l’approbation formelle du Parlement, une institution soumise dans les faits au Parti communiste.









