Qu'elles vendent de la publicité, des smartphones ou des puces électroniques, les entreprises de la tech doivent toutes prouver au marché qu'elles sont bien placées dans la course à l'intelligence artificielle (IA) générative.
Plus rien d'autre ne compte en ce moment. Tout le monde essaie de lancer des produits plus vite et de parler plus fort que les concurrents.
Ces deux dernières semaines, les principaux groupes technologiques ont publié leurs résultats financiers pour la période de juillet à septembre.
Google, numéro un mondial de la publicité en ligne, a vu ses profits trimestriels bondir de 42% sur un an, à près de 20 milliards de dollars, au-delà des attentes de Wall Street.
"Usage inférentiel"
Le cloud est un terrain majeur du développement et du déploiement de l'intelligence artificielle dite générative, popularisée par ChatGPT, l'interface d'OpenAI lancée il y a un an.
Considérée par de nombreux observateurs comme une révolution comparable à l'avènement d'internet, l'IA générative permet de produire textes, images et sons sur simple requête en langage courant.
L'excitation porte sur ce qui est possible, sur ce qui va changer, sur la vitesse à laquelle ça va changer.
Intel, le géant américain des puces électroniques, a donc eu à cœur de mettre en avant le potentiel de ses CPU, les microprocesseurs traditionnels.
"Personne n'est en retard"
Le numéro un mondial du commerce en ligne et du cloud a aussi insisté sur Bedrock, son outil de création et de déploiement d'applications d'IA générative.
Apple est attendu notamment du côté de Siri, son assistant vocal qui a peu évolué depuis des années. Amazon a récemment annoncé l'ajout progressif de capacités d'IA générative à son équivalent, Alexa.