
Un jet d’affaires Falcon 50 s’est écrasé dans le district de Haymana, au sud d’Ankara. L’appareil transportait cinq personnes, dont le chef d’état-major des forces armées libyennes, Mohammed al-Haddad. Le contact a été perdu après l’émission d’un signal de détresse peu après le décollage depuis l’aéroport d’Esenboga, à destination de Tripoli. Les autorités turques ont localisé l’épave dans la soirée. Le gouvernement libyen a confirmé le décès des passagers et décrété trois jours de deuil national.
Un jet d’affaires de type Falcon 50 s’est écrasé dans le district de Haymana, au sud d’Ankara, ont annoncé mardi les autorités turques.
Le ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, a confirmé l’accident dans un communiqué officiel.
L’appareil transportait cinq personnes, dont le chef d’état-major des forces armées libyennes, Mohammed al-Haddad.
L’avion avait décollé de l’aéroport d’Esenboga à destination de Tripoli.
Perte de contact après un signal de détresse
Selon les autorités turques, le contact avec l’appareil a été perdu vers 20h52, heure locale (17h52 GMT). Peu avant la disparition des radars, l’équipage avait émis un signal de détresse en vue d’un atterrissage d’urgence près de Haymana.
La zone du crash a été sécurisée par les forces de sécurité turques, tandis qu’une enquête technique a été ouverte pour déterminer les causes de l’accident.
Deuil national décrété en Libye
Dans la soirée, le gouvernement d’union nationale libyen, basé à Tripoli, a confirmé la mort de Mohammed al-Haddad et de quatre de ses collaborateurs. Les autorités libyennes ont annoncé trois jours de deuil national en hommage aux victimes.
Mohammed al-Haddad occupait le poste de chef d’état-major des forces armées libyennes depuis 2020. Sa disparition constitue un événement majeur pour l’appareil militaire et politique libyen.









