
Le Bédouin palestinien Ahmed Kaabneh a quitté son village en Cisjordanie occupée après des semaines de harcèlement de colons juifs installés à proximité de sa maison. Il décrit des nuits rythmées par des cris, des jets de pierres et des intrusions entre les habitations. Les derniers habitants, incapables de dormir ou de circuler librement, ont également fini par partir. Ce départ forcé s’inscrit dans une dynamique plus large dénoncée par les ONG, qui accusent les colons juifs d’intensifier la pression pour étendre les implantations considérées comme illégales par le droit international.
Harcèlement quotidien et départ forcé
Une pression accrue liée aux implantations
Selon plusieurs ONG, ce départ forcé s’inscrit dans une dynamique plus large. Les colons juifs sont accusés d’exercer une pression croissante sur les communautés palestiniennes afin d’étendre les implantations considérées comme illégales au regard du droit international. Les humanitaires dénoncent une stratégie de harcèlement destinée à vider progressivement ces zones de leurs habitants palestiniens.









