
Le président de la mosquée de Pessac, Abdourahmane Ridouane, comparaît ce mardi 23 septembre 2025 devant la Cour d'appel de Paris pour "apologie du terrorisme". A l’heure où la France reconnait enfin la Palestine, il dénonce une criminalisation du soutien à la cause palestinienne qui n’a pas lieu d'être.
Le président de la mosquée de Pessac, Abdourahmane Ridouane, est jugé ce mardi 23 septembre 2025 devant la Cour d'appel de Paris pour "apologie du terrorisme". L’imam dénonce une "criminalisation du soutien à la Palestine" et affirme que son seul combat reste celui "de la justice, des libertés et de la dignité humaine".
Dans une interview exclusive, il explique : "Mon seul crime, c'est mon combat pour la justice, mon combat pour les libertés, mon combat pour l’égalité des droits". Il rappelle que son soutien à la Palestine relève, selon lui, d’une "solidarité affective légitime avec un peuple qui subit un génocide".
Ridouane affirme faire face "avec sérénité" à cette épreuve judiciaire, estimant que "le combat mené va dans le sens de l’histoire". Il souligne par ailleurs la contradiction entre la reconnaissance prochaine d’un État palestinien par la France et les poursuites visant les défenseurs de la cause palestinienne.
Il appelle ses soutiens à se rassembler ce mardi à 13h30 devant la Cour d'appel de Paris.