À Khan Younès, les pluies torrentielles aggravent les conditions déjà dramatiques des déplacés palestiniens. Mohammed Ali, déraciné par le génocide israélien, décrit une vie devenue insupportable alors que l’eau traverse sa tente fragile. Une autre déplacée témoigne de l’absence totale d’abris face au chaos. Dans le sud de Gaza, les camps surpeuplés font face à la pénurie, aux risques sanitaires et à l’urgence humanitaire, alors que les habitants appellent une nouvelle fois à une protection immédiate des civils.
À Khan Younès, dans le sud de Gaza, la pluie transforme les abris de fortune en pièges détrempés. Mohammed Ali, déplacé par le génocide israélien, confie son désarroi face à une situation devenue insoutenable.
"Je veux vivre, j'en ai marre de cette vie"
, lâche-t-il, la voix brisée, alors que l’eau s’infiltre partout dans sa tente fragile.
Dans ce camp surpeuplé, l’absence d’infrastructures complique chaque heure qui passe. Les familles tentent de protéger leurs affaires avec des bâches déchirées et quelques morceaux de tissu. Une autre déplacée résume ce quotidien au bord de l’effondrement:
"Nous n'avons aucun abri pour nous protéger de l'eau et de ce chaos."
Les pluies récentes ont aggravé une crise humanitaire déjà critique, marquée par l’insécurité alimentaire, la pénurie d’eau potable et des conditions sanitaires dramatiques. Les habitants craignent désormais la propagation de maladies dans ces camps où les flaques stagnent et où les ressources manquent.
À mesure que les intempéries s'intensifient, les appels à une protection urgente des civils se multiplient, alors que les déplacés de Gaza continuent de lutter pour survivre dans des conditions indignes.
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