
À Lausanne, un T-shirt polémique comparant Israël aux nazis suscite une enquête pour discrimination, tandis que son créateur assure dénoncer la politique israélienne et soutenir des civils de Gaza.
Un T-shirt assimilant Israël aux nazis provoque une enquête en Suisse
À Lausanne, un T-shirt vendu par Andy West, fondateur de la marque Libertad Wear, déclenche une vive polémique. L’article, baptisé "F*ck ISSraël" et affichant les lettres "SS" inspirées de la Waffen-SS, compare explicitement Israël aux nazis. Il a rapidement attiré l’attention des autorités helvétiques.
Une enquête pour discrimination et incitation à la haine a été ouverte. Selon les premiers éléments, les autorités cherchent à déterminer si le message relève de la critique politique ou s’il franchit la limite légale en visant une communauté protégée.
De son côté, la Cicad (Coordination intercommunautaire contre l'antisémitisme et la diffamation) condamne fermement ce produit, qu’elle accuse de banaliser le nazisme et de véhiculer un message antisémite. L’organisation rappelle que l’usage de symboles nazis dans un contexte polémique demeure extrêmement sensible en Suisse.
La décision judiciaire devrait intervenir dans les prochaines semaines. Le débat, lui, s’installe déjà au cœur de la société helvétique, où liberté d’expression, mémoire historique et tensions autour de la guerre à Gaza se croisent une nouvelle fois.









