À Gaza, les Palestiniens redoublent d’efforts pour encourager les enfants à pratiquer une activité sportive, malgré un contexte humanitaire écrasant et un cessez-le-feu aussi fragile que régulièrement violé. Selon des sources locales, Israël aurait enfreint cette trêve près de 500 fois, compromettant la sécurité des habitants et la possibilité pour les jeunes de retrouver un semblant de normalité.
Dans plusieurs quartiers détruits, des entraîneurs improvisent des terrains, récupèrent du matériel usagé et organisent des séances d’entraînement pour offrir aux enfants un espace de respiration. L’objectif est simple : maintenir un lien social, réduire le stress psychologique lié à la guerre et préserver un minimum d’espoir.
"Nous avons été contraints, avec les moyens et les ressources minimales dont nous disposions, de créer les conditions nécessaires pour rassembler les jeunes"
, explique l’entraîneur Jihad Abd Al-Aziz. Selon lui, ces initiatives permettent d’éloigner les enfants des traumatismes quotidiens et de leur offrir des moments de cohésion.
Si les conditions demeurent extrêmement difficiles, ces activités sportives deviennent un symbole de résilience dans une bande de Gaza dévastée. Elles témoignent du rôle central joué par la société civile pour soutenir une génération qui grandit dans la guerre.
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