
Un incident grave s’est produit au stade Teddy, à Jérusalem. Qays Haddad, citoyen arabe d’Israël et agent de sécurité, affirme avoir été violemment agressé par 13 policiers israéliens. Selon son témoignage, l’altercation a débuté lorsqu’un policier a refusé un contrôle de sécurité en lançant une phrase raciste. La situation a rapidement dégénéré, plusieurs agents se joignant aux violences. L’affaire relance le débat sur les discriminations et l’usage de la force à l’encontre des citoyens arabes d’Israël, dans un contexte sécuritaire déjà très tendu.
Une agression au stade Teddy de Jérusalem
Les faits se sont déroulés au stade Teddy, l’une des principales enceintes sportives de Jérusalem. Qays Haddad y travaillait comme agent de sécurité lors d’un événement. Selon son récit, un policier israélien a refusé de se soumettre au contrôle réglementaire à l’entrée.
Témoignage et accusations de propos racistes
Dans son témoignage, Qays Haddad décrit une attaque collective et brutale. Il affirme avoir été frappé à plusieurs reprises alors qu’il tentait d’exercer ses fonctions. L’usage de propos racistes constituerait l’élément déclencheur de l’agression.
Cet épisode soulève de nouvelles interrogations sur le traitement réservé aux citoyens arabes d’Israël, notamment dans les espaces publics sensibles. Des organisations de défense des droits humains appellent régulièrement à des enquêtes indépendantes sur ce type d’incidents.
Un contexte sécuritaire sous tension
L’agression présumée intervient dans un climat marqué par de fortes tensions à Jérusalem. La présence policière y est renforcée, en particulier lors d’événements sportifs ou culturels. Plusieurs ONG dénoncent toutefois un usage disproportionné de la force et des comportements discriminatoires.
Aucune information officielle n’a encore été communiquée sur l’ouverture d’une enquête interne. L’affaire pourrait toutefois avoir des répercussions judiciaires et politiques importantes.









