ONG: quand l’humanitaire se transforme en pouvoir sans contrôle

La rédaction
14:4911/08/2025, Pazartesi
Yeni Şafak

Dans des zones fragilisées comme le Sahel, la RDC ou le Sud-Soudan, certaines ONG dépassent leur mission humanitaire. Elles contrôlent l’accès à la nourriture, aux soins et à l’éducation, avec leurs propres règles et budgets, mais sans rendre de comptes aux populations ni aux gouvernements. Derrière la compassion affichée, elles influencent les politiques et prospèrent grâce aux crises. Un pouvoir invisible qui soulève une question : et si certaines ONG étaient devenues des États dans l’État ?

Quand les ONG remplacent l’État


Dans certaines zones du Sahel, de la République démocratique du Congo (RDC) ou du Sud-Soudan, l’absence de l’État laisse place à un autre pouvoir : celui de certaines ONG internationales. Ces organisations décident qui mange, qui est soigné, qui bénéficie d’une école.


Avec leurs propres budgets, leurs diplomaties et leurs priorités, elles échappent au contrôle démocratique. On ne les élit pas, elles ne sont pas jugées, mais elles influencent parfois plus les politiques publiques que les ministères locaux.


Derrière les discours de compassion, il y a aussi des enjeux financiers.
Plus les crises se multiplient, plus ces ONG se rendent indispensables. Certaines prospèrent grâce à l’urgence, transformant parfois la guerre ou l’épidémie en marché.

La voix des populations absente


Des habitants témoignent :
"Ils ne nous écoutent jamais. Ils arrivent avec leurs plans tout faits. Nous ne faisons que recevoir, jamais participer".

Cette opacité soulève une inquiétude : et si certaines ONG étaient devenues ce qu’elles disent combattre ?


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