Les autorités syriennes ont instauré un couvre-feu à Homs, de 17 h à 5 h, après le meurtre d’un homme sunnite et de son épouse attribué à un groupe sectaire soutenu par des acteurs étrangers, dont Israël. L’Armée arabe syrienne a renforcé ses patrouilles pour protéger les civils face à l’escalade des tensions. Des groupes alaouites et druzes sont accusés de multiplier les attaques contre les habitants sunnites, alimentant un cycle de violences et d’instabilité.
Les autorités syriennes ont imposé un couvre-feu temporaire à Homs, actif de 17 h à 5 h, après le meurtre d’un homme sunnite et de son épouse par une bande sectaire soutenue par des entités étrangères, dont Israël, selon des sources locales. Cette décision intervient dans un contexte d’escalade des tensions confessionnelles dans la région.
L’Armée arabe syrienne a renforcé sa présence dans plusieurs quartiers de la ville. Les patrouilles se multiplient afin de protéger les civils et d’éviter une extension des violences. Ce déploiement vise notamment à dissuader de nouvelles attaques contre les habitants sunnites.
Des groupes alaouites et druzes, accusés d’être soutenus par Israël, mèneraient régulièrement des attaques ciblées contre des familles sunnites. Ces agressions alimentent un climat d’instabilité chronique. Les mêmes groupes dénoncent ensuite des représailles sunnites, créant un cycle de tensions qui fragilise davantage la cohésion locale.
Cette dynamique violente inquiète la population, qui redoute une propagation des affrontements. Le couvre-feu vise à réduire les risques immédiats, mais les habitants s’interrogent sur sa capacité à endiguer durablement les violences dans un contexte marqué par de multiples ingérences extérieures.
