Ces résultats illustrent une suspicion croissante envers les politiques occidentales dans un contexte régional marqué par des tensions accrues entre l’Iran, Israël et les États-Unis.
Une majorité de la population turque désigne Washington et Tel-Aviv comme les principaux dangers géopolitiques
Les résultats de l'enquête menée par Areda Survey les 29 et 30 mai auprès de 3 275 personnes révèlent que les politiques israélienne et américaine sont perçues avec inquiétude par le public turc. À la question
"Quel est le pays qui menace le plus l'avenir de la Turquie ?"
, 54 % des personnes interrogées ont répondu
"les États-Unis"
et 28,4 %
"Israël"
.
Les tensions croissantes entre l'Iran, Israël et les États-Unis ont remis à l'ordre du jour les questions de sécurité régionale. La perception des menaces étrangères par le public turc et son approche des politiques de sécurité ont été clarifiées par l'enquête sociométrique réalisée en mai par Areda Survey. L'enquête, menée auprès de 3 275 personnes dans toute la Turquie les 29 et 30 mai, a évalué
"les progrès réalisés par la Turquie dans l'industrie de la défense au cours des dernières années et la perception des menaces étrangères par le public"
.
Défense nationale: un soutien marqué à l’industrie turque
Défense nationale: un soutien marqué à l’industrie turque
L’enquête s’est également intéressée à la perception des avancées de la Türkiye dans l’industrie de la défense. Selon les données recueillies :
- 69,5 % des personnes interrogées jugent ces progrès"réussis",
- contre 30,5 % qui les trouvent"insuffisants".
Les résultats de l'enquête révèlent que le public soutient fortement les politiques de production nationale et domestique et considère les investissements en matière de sécurité comme un gain stratégique.
2 menaces pour l'avenir de la Türkiye
2 menaces pour l'avenir de la Türkiye
Les réponses à la question
"Quel pays représente selon vous la plus grande menace pour l’avenir de la Türkiye ?"
confirment l’importance accordée par l’opinion publique à la politique étrangère:
- 54 % citent les États-Unis,
- 28,4 % Israël,
- 7,1 % les pays arabes,
- 2,7 % la Grèce,
- 2,3 % la Chine,
- 1,6 % l’Iran,
- 1,2 % les pays européens.
Ces chiffres traduisent une hiérarchisation claire des menaces, dominée par les alliés traditionnels de l’Occident, perçus comme des acteurs déstabilisateurs dans les équilibres régionaux.
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