
Le président turc Recep Tayyip Erdogan prononce un discours lors de l'événement "Housing Project of the Century" (Projet immobilier du siècle) à Istanbul, le 24 octobre 2025.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a célébré jeudi la Journée des Nations unies et le 80e anniversaire de la création de l’organisation, appelant à des réformes pour la rendre plus efficace face aux crises mondiales.
Dans un message, il a rappelé que l’ONU, née après deux guerres mondiales pour préserver la paix, a
"relevé de grandes épreuves"
au cours des huit dernières décennies.
Il a estimé que l’organisation voit
"ses responsabilités croître"
face aux guerres, aux crises humanitaires, à la faim, à la pauvreté, à l’islamophobie, au terrorisme et au changement climatique, jugeant nécessaire
"un engagement plus fort"
envers ses principes fondateurs.
Erdogan a de nouveau plaidé pour une réforme du Conseil de sécurité, jugée
"cruciale"
pour répondre
"aux attentes légitimes de l’humanité".
Il a critiqué son inertie concernant la guerre à Gaza, disant que l’organe a
"échoué à agir"
alors que
"des dizaines de milliers de Palestiniens ont été tués et que Gaza a été détruite".
Réitérant son slogan
"Le monde est plus grand que cinq",
il a apporté son soutien à l’initiative UN80 du secrétaire général Antonio Guterres visant à renforcer l’ONU.
Le chef de l’État a par ailleurs dit vouloir faire d’Istanbul un pôle onusien, invoquant sa localisation, sa main-d’œuvre qualifiée et son rôle de carrefour entre continents.
La Türkiye continuera à œuvrer
"pour la paix, la stabilité et la sécurité",
d’abord dans la région puis dans le monde, a conclu Erdogan, souhaitant que l’ONU redevienne
"une source d’espoir pour l’humanité".
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