Erdogan s’exprimera à l’ONU lors d’une conférence sur l’État palestinien, parrainée par Paris et Riyad

La rédaction avec
13:3722/09/2025, lundi
AA
Sur cette photo collective diffusée par l'agence d'État russe Sputnik, le président turc Recep Tayyip Erdogan participe à une réunion avec le président russe en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Tianjin, le 1er septembre 2025.
Crédit Photo : Vladimir SMIRNOV / POOL / AFP
Sur cette photo collective diffusée par l'agence d'État russe Sputnik, le président turc Recep Tayyip Erdogan participe à une réunion avec le président russe en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Tianjin, le 1er septembre 2025.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan doit intervenir lundi lors d’une conférence de haut niveau consacrée à la création d’un État palestinien, organisée dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.

Placée sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, cette rencontre vise à relancer la solution à deux États, israélien et palestinien, vivant côte à côte dans des frontières sûres et reconnues, un projet longtemps au point mort.


Avant son départ dimanche, Erdogan a souligné que cette session se distingue des précédentes par le nombre croissant de pays prêts à reconnaître la Palestine.
“Nous espérons que ces décisions donneront un nouvel élan à la mise en œuvre de la solution à deux États”
, a-t-il déclaré.

Dimanche, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal ont officiellement reconnu l’État palestinien, et d’autres pays devraient annoncer des mesures similaires au cours de la semaine.


Le président français Emmanuel Macron devrait lui aussi confirmer la reconnaissance de la Palestine par la France à l’occasion de cette conférence.


Washington a toutefois refusé de délivrer un visa au président palestinien Mahmoud Abbas, l’empêchant de se rendre à New York. L’Assemblée générale a néanmoins adopté à une large majorité une résolution l’autorisant à intervenir par visioconférence.

La Palestine dispose depuis 2012 du statut d’État observateur non membre à l’ONU. Si son représentant peut désormais participer aux discussions du Conseil de sécurité sur la situation dans les territoires occupés, une adhésion pleine et entière à l’ONU reste soumise à l’aval de ce Conseil, où les États-Unis conservent leur droit de veto.


A lire également:




#Assemblée générale des nations unies
#État palestinien
#New York
#Palestine
#Recep Tayyip Erdogan