
Le président turc Recep Tayyip Erdogan doit intervenir lundi lors d’une conférence de haut niveau consacrée à la création d’un État palestinien, organisée dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Placée sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, cette rencontre vise à relancer la solution à deux États, israélien et palestinien, vivant côte à côte dans des frontières sûres et reconnues, un projet longtemps au point mort.
Dimanche, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal ont officiellement reconnu l’État palestinien, et d’autres pays devraient annoncer des mesures similaires au cours de la semaine.
Le président français Emmanuel Macron devrait lui aussi confirmer la reconnaissance de la Palestine par la France à l’occasion de cette conférence.
La Palestine dispose depuis 2012 du statut d’État observateur non membre à l’ONU. Si son représentant peut désormais participer aux discussions du Conseil de sécurité sur la situation dans les territoires occupés, une adhésion pleine et entière à l’ONU reste soumise à l’aval de ce Conseil, où les États-Unis conservent leur droit de veto.