Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'exprime lors d'une conférence de presse après le sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à La Haye, le 25 juin 2025.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche aux États-Unis pour participer à la 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Avant son départ pour New York, il a annoncé qu’il prendrait la parole mardi, lors de l’ouverture des débats de haut niveau.
“Je réaffirmerai notre position, qui reflète la conscience de l’humanité, cherche à résoudre les crises et à contribuer aux solutions… Dans mon discours, j’évoquerai la catastrophe humanitaire et les atrocités commises à Gaza”
, a-t-il déclaré.
Erdogan a souligné que cette session se distingue par la décision de plusieurs pays de reconnaître officiellement l’État de Palestine.
“Nous espérons que ces reconnaissances donneront un nouvel élan à la mise en œuvre de la solution à deux États”
, a-t-il ajouté.
Le président turc a indiqué qu’il mènerait des entretiens bilatéraux en marge de l’Assemblée, notamment avec son homologue syrien Ahmed al-Sharaa, autorisé pour la première fois par Washington à s’exprimer devant l’ONU depuis son arrivée au pouvoir en décembre.
“Nous nous réjouissons de la présence de la nouvelle administration syrienne, libérée par la révolution du 8 décembre après quatorze années de violence et d’oppression”
, a-t-il affirmé.
Erdogan a également prévu un déplacement à Washington jeudi pour rencontrer le président américain Donald Trump.
“Nous discuterons du renforcement de notre coopération bilatérale, en particulier dans les domaines du commerce, de l’investissement et de l’industrie de défense. Les questions régionales seront aussi au centre de nos échanges”
, a-t-il précisé.
Durant son séjour à New York, le président turc rencontrera par ailleurs des membres de la diaspora turque aux États-Unis, ainsi que des représentants de think tanks et des figures du monde économique américain.
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