Une photo montre le voilier humanitaire Madleen approchant du port sud d'Ashdod après avoir été intercepté par les forces israéliennes le 9 juin 2025.
La Türkiye a vivement critiqué, ce lundi, le refus d’Israël de permettre au navire humanitaire Madleen, à destination de Gaza, d’accoster. Ankara a dénoncé cette décision, affirmant que l’intervention israélienne contre la Coalition de la flottille de la liberté, alors que le bateau se trouvait en eaux internationales, constitue “une violation manifeste du droit international”.
Dans un communiqué, le ministère turc des Affaires étrangères a condamné ce qu’il qualifie d’“acte odieux” du gouvernement Netanyahu, estimant qu’il menace la liberté de navigation ainsi que la sécurité maritime. Selon le ministère, cette action montre une nouvelle fois qu’Israël agit
“comme un État terroriste”
.
La Türkiye a également souligné que la communauté internationale poursuivra sa réponse
“légitime”
face à ce qu’elle appelle les
“politiques génocidaires d’Israël”
, accusé d’utiliser la faim comme arme à Gaza en bloquant l’aide humanitaire.
Le ministère a dénoncé l’attitude
“agressive et illégale”
d’Israël envers ceux qui défendent les droits humains et les principes universels.
Par ailleurs, la Coalition de la flottille de la liberté, organisatrice de la mission, a indiqué que les forces israéliennes avaient appréhendé 12 personnes à bord du Madleen: 11 militants et un journaliste.
Parmi les personnes arrêtées figurent la militante climatique suédoise Greta Thunberg, la députée européenne franco-palestinienne Rima Hassan, l’Allemande Yasemin Acar, les Français Baptiste Andre, Pascal Maurieras, Yanis Mhamdi et Reva Viard, le Brésilien Thiago Avila, le Turc Suayb Ordu, l’Espagnol Sergio Toribio, le Néerlandais Marco van Rennes, ainsi que le journaliste franco-algérien Omar Faiad, collaborateur d’Al Jazeera Mubasher.
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