Le Premier ministre génocidaire de l’entité terroriste Israël, Benyamin Netanyahu, a relaté un échange avec l’ancien Premier ministre turc Mesut Yılmaz. Selon son récit, il aurait demandé à Yılmaz la remise de la Stèle de Siloé (Siloam Kitabesi), conservée en Türkiye. Mais Yılmaz aurait refusé, invoquant l’opposition du maire d’Istanbul de l’époque, Recep Tayyip Erdoğan. Lors de cette scène, à laquelle assistait également le secrétaire d’État sioniste américain Marco Rubio, Netanyahu a lancé ces
Le Premier ministre génocidaire de l’entité terroriste Israël, Benyamin Netanyahu, a relaté un échange avec l’ancien Premier ministre turc Mesut Yılmaz. Selon son récit, il aurait demandé à Yılmaz la remise de la Stèle de Siloé (Siloam Kitabesi), conservée en Türkiye. Mais Yılmaz aurait refusé, invoquant l’opposition du maire d’Istanbul de l’époque, Recep Tayyip Erdoğan.
Lors de cette scène, à laquelle assistait également le secrétaire d’État sioniste américain Marco Rubio, Netanyahu a lancé ces mots :
Voici notre ville, Monsieur Erdoğan. Pas la vôtre. Notre ville. Elle sera toujours la nôtre. Elle ne sera plus jamais divisée.
La réponse du président Erdoğan fut claire, tranchante :
Nous ne permettrons jamais que des mains étrangères profanent Jérusalem la Noble (Kudüs-ü Şerif). En tant que musulmans, nous ne céderons pas le moindre de nos droits sur Jérusalem-Est. Non seulement nous ne vous donnerons pas cette stèle, mais pas même un gravier de Jérusalem la Noble !
Le mythe sioniste et la falsification des Écritures
La Bible, la Torah et les Psaumes contiennent de nombreux toponymes ajoutés après coup, sans lien avec la réalité historique. Chrétiens et juifs cherchent désespérément à donner corps à ces légendes falsifiées pour prouver que Jérusalem leur appartiendrait. Les juifs, eux, vont plus loin : ils veulent prouver que toute une vaste région leur a appartenu par le passé, car ils la croient
L’archéologie moderne, en réalité, est née de cette obsession et continue de servir cette propagande. La Stèle de Siloé, que réclame Netanyahu, s’inscrit dans cette logique :
"Voyez, Jérusalem était à nous, voici la preuve."
Selon l’Encyclopédie de l’Islam (İslâm Ansiklopedisi), le nom de la ville apparaît pour la première fois dans des textes égyptiens des XIXe et XVIIIe siècles av. J.-C., sous la forme
. Dans la Torah, Jérusalem n’apparaît jamais. Dans les écrits juifs, elle est appelée
, un terme interprété comme
ou
La tradition juive affirme que la ville fut conquise vers -1010 par le prophète David (Hz. Davud), malgré l’opposition des juifs eux-mêmes, et qu’il en fit sa capitale. Son fils le prophète Salomon (Hz. Süleyman) y aurait construit un grand temple. Par la suite, Jérusalem fut divisée et détruite par Nabuchodonosor (Buhtunnasr), roi de Babylone, qui emmena la population en exil.
C’est durant cet exil que naît la sacralisation juive de Jérusalem
: Dieu siégerait à Sion, Adam aurait été créé de sa terre, le monde entier serait issu de Jérusalem, le Jugement dernier s’y déroulerait, le Messie y apparaîtrait, et même un temple céleste descendrait du ciel. Autant de récits excessifs, sans aucune base archéologique. Dans les Psaumes (Mezmurlar) 137, on lit :
"Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite se dessèche !
Si je ne fais de Jérusalem mon principal sujet de joie, que ma langue colle à mon palais."
Et la prière la plus répétée par les juifs restera : "L’an prochain à Jérusalem."
Jérusalem, cité musulmane et cité de paix
Jérusalem la Noble est sacrée pour les musulmans, les chrétiens et les juifs. Elle fut détruite à maintes reprises, son peuple massacré ou exilé. Mais elle fut épargnée lors de ses libérations par le calife Omar, par Saladin (Selahaddin Eyyubi), et par le sultan ottoman Süleyman :
pas de carnage, pas de destruction, mais une cité fidèle à son nom ancien, "ville de paix".
Les musulmans ont dominé Jérusalem plus d’un millénaire et y sont encore. Ils ont respecté sans faille les lieux saints des juifs et des chrétiens.
Ce que les textes juifs racontent a-t-il réellement eu lieu ? Rien ne le prouve. Aucune trace tangible. Seul le fantasme sioniste, nourri depuis 2 500 ans, cherche à transformer ces récits en réalité. Netanyahu et ses semblables poursuivent un projet malade : brûler, détruire, tuer, pour réaliser l’utopie du
et du
Ni Jérusalem ni la Palestine n’appartiennent aux sionistes
Jérusalem la Noble n’est pas une ville juive. La Palestine n’est pas une terre juive. Ni la Stèle de Siloé, ni aucune autre découverte archéologique ne sauraient servir de titre de propriété aux sionistes. Même si l’on arguait d’une présence passée, les musulmans détiennent depuis plus de mille ans l’autorité légitime sur Jérusalem.
Sous l’islam, musulmans, chrétiens et juifs ont vécu ensemble en paix — et cela sera encore le cas demain.
Jamais ils n’emporteront ne serait-ce qu’un gravier de Jérusalem la Noble. Pour leurs crimes de génocide, que leur main droite se dessèche, que leur langue colle à leur palais. Non, ils ne se réuniront pas
"l’an prochain à Jérusalem"
: ils n’y seront jamais, pas même dans l’éternité.
Jérusalem la Noble est une cité de paix, une cité musulmane. Elle l’était hier, elle l’est aujourd’hui, et elle le restera, inshallah.
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