
Des militants sud-africains ont manifesté mardi devant les bureaux du British Council à Johannesburg, dénonçant le sort des grévistes de la faim pro-palestiniens détenus dans les prisons britanniques et appelant le gouvernement britannique à les libérer immédiatement.
Certains manifestants brandissaient des pancartes où l'on pouvait lire, entre autres : "Solidarité avec les grévistes de la faim", "Soutien à Palestine Action" et "Lutter contre le génocide n'est pas un crime".
Les manifestants ont remis leur liste de revendications à un représentant du British Council, lui demandant de la transmettre à l'ambassadeur du Royaume-Uni.
Lundi, plusieurs organisations de la société civile sud-africaines avaient exprimé leur solidarité avec les grévistes de la faim et appelé le gouvernement britannique à leur accorder une libération sous caution immédiate et à garantir leur droit à un procès équitable, transparent et rapide.
Dans un communiqué conjoint transmis à l'agence Anadolu, le groupe a déclaré :
Certains grévistes de la faim n'ont plus mangé depuis plus de 50 jours et pourraient mourir si des mesures urgentes ne sont pas prises.
Ces prisonniers grévistes de la faim sont accusés d'avoir pénétré par effraction dans les locaux de la filiale britannique de la société israélienne d'armement Elbit Systems à Bristol et dans une base de la Royal Air Force dans l'Oxfordshire.
Mettre fin au génocide
Des militants ont réitéré mardi leurs appels à la communauté internationale pour qu'elle mette fin au génocide à Gaza et aux atrocités commises dans les territoires palestiniens occupés.
Elle a ajouté que la communauté internationale devait continuer à soutenir les Palestiniens, car leurs terres sont annexées en Palestine occupée, les chassant de leurs terres et les empêchant de cultiver.
Parmi ces grévistes de la faim figurent Qesser Zuhrah, Teuta Hoxha, Heba Muraisi, Kamran Ahmed et Amu Gib.
Levée de toute censure
Les grévistes de la faim exigent la levée de toute censure de leurs communications en prison, notamment la privation de lettres, d'appels téléphoniques et de livres.
Ils réclament la libération sous caution immédiate de tous les membres de Palestine Action actuellement détenus dans les prisons britanniques, le droit à un procès équitable et rapide pour tous les prisonniers de Palestine Action, ainsi que la levée de l'interdiction de Palestine Action et la suppression de sa classification comme organisation terroriste.
Ils demandent également la fermeture de tous les sites et filiales d'Elbit Systems opérant au Royaume-Uni.











