
La rencontre entre le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis et son homologue israélien Benjamin Netanyahu suscite de vives critiques. Des experts internationaux estiment que le dirigeant grec a "échoué" en qualifiant Israël d’"État démocratique", malgré la guerre à Gaza et les accusations de génocide. David Cronin et Kenneth Roth dénoncent une coopération militaire jugée problématique et une violation des obligations liées à la Cour pénale internationale. Selon eux, cette posture expose la Grèce à des accusations de complicité et sera sévèrement jugée par l’histoire.
La Grèce, allié militaire d’Israël
David Cronin a souligné que la Grèce s’est affirmée comme un allié fidèle d’Israël, avant et pendant le génocide à Gaza. Il a attiré l’attention sur un dossier publié par The Jerusalem Post, mettant en avant les bénéfices tirés par les fabricants d’armes israéliens de la modernisation militaire grecque.
"L’histoire les jugera sévèrement"
"Mitsotakis a échoué", selon Kenneth Roth
Kenneth Roth a rappelé que si Netanyahu se rendait en Grèce, les autorités grecques auraient l’obligation de l’arrêter en vertu du mandat de la CPI. Il a toutefois précisé qu’aucune règle n’interdit formellement une rencontre entre les deux dirigeants.
Roth a également noté que Mitsotakis n’a pas clairement soutenu un État palestinien ni affirmé un rôle central de l’Autorité palestinienne dans la transition à Gaza.
Un sommet tripartite à Jérusalem-Ouest
Benjamin Netanyahu, Kyriakos Mitsotakis et le dirigeant de l’Administration chypriote grecque, Nikos Christodoulides, se sont réunis lundi lors d’un sommet tripartite à Jérusalem-Ouest. Les discussions ont mis l’accent sur la "défense".









