Le coup d'État du 27 mai a eu lieu, la junte a pris le pouvoir et l’opinion publique se demande si la Türkiye peut produire des automobiles. Le livre publié par Yapı Kredi Publications et intitulé "Procès-verbal du Conseil des ministres du 27 mai" parle de ce sujet : Le 4 mars 1961, le membre de la faculté d'ingénierie mécanique de l'université technique d'Istanbul, le professeur associé Docteur Necmettin Erbakan, a assisté à une réunion du Conseil des ministres. Dans sa présentation, Erbakan a
Le coup d'État du 27 mai a eu lieu, la junte a pris le pouvoir et l’opinion publique se demande si la Türkiye peut produire des automobiles. Le livre publié par Yapı Kredi Publications et intitulé
"Procès-verbal du Conseil des ministres du 27 mai"
parle de ce sujet : Le 4 mars 1961, le membre de la faculté d'ingénierie mécanique de l'université technique d'Istanbul, le professeur associé Docteur Necmettin Erbakan, a assisté à une réunion du Conseil des ministres. Dans sa présentation, Erbakan a déclaré : "La production d'automobiles ouvrira des perspectives d'emploi pour de nombreuses industries. Aux yeux du public
le prestige de notre puissance industrielle augmentera et la confiance nationale s'accroîtra. Notre réputation internationale s'améliorera également. Les automobiles qui seront fabriquées en Türkiye seront également exportées en grandes quantités vers le Proche-Orient."
Ensuite, sur instruction du président de l'époque,
, un congrès de l’automobile a été organisé à Ankara le 16 mai 1961, sous le nom de
"premier congrès de l'industrie automobile"
. La question de savoir si la Türkiye pouvait construire sa propre automobile y a été débattue. Bernar Nahum, qui a assisté à la réunion au nom du Koç Automotive Group, s'est opposé à la production d'automobiles et a suggéré :
"Il est à la fois plus facile et plus rentable de produire des pêches à Bursa que de produire des automobiles".
Après la proposition de Nahum, qui était également associé et gérant d'Otokoç, le professeur associé Necmettin Erbakan a pris la parole et a déclaré :
"Vous nous empêchez de produire des automobiles".
Pourtant, la Türkiye produit ses automobiles en très peu de temps. Trois mois seulement après la présentation de Necmettin Erbakan, le 10 juin 1961, une première réunion s'est tenue à Ankara pour la production de l'automobile Devrim, et le 29 octobre, 4 unités de l'automobile Devrim ont été produites. Cependant, cette initiative "n'a pas pris fin", au contraire, elle a été interrompue.
Par exemple, le magazine Akis, publié par Metin Toker, le gendre d'İsmet İnönü, a estimé que la tentative de produire des automobiles est un rêve naïf…
Le groupe Koç, où Bernar Nahum, qui avait proposé de produire des pêches au congrès de l'automobile, occupait un poste de direction, lance la production des modèles Murat et Tempra de Fiat et des modèles Taunus et Escort de Ford en Türkiye au cours de ces mêmes années.
La Türkiye a aujourd'hui une longueur d'avance sur cette série d'événements et de souvenirs douloureux qui se sont produits il y a 80 ans. Notre pays produit des drones et des drones armées nationaux depuis 17 ans, et des automobiles nationales depuis l'année dernière. "Quelle avancée !", mais un lobby très puissant exprime son malaise à l'égard de la production turque de drones et d'automobiles à chaque occasion et sur toutes les plates-formes qu'il trouve.
Ils attaquent systématiquement BAYKAR et
Selçuk Bayraktar comme s'ils avaient reçu un "appel d'offres pour assassiner leur réputation"
. Ils s'en prennent même à TOGG, affirmant "qu'il n'y a pas d'usine" alors que celle-ci est construite sur une surface de 1,2 million de mètres carrés, et que la voiture nationale "n'est pas produite en Türkiye".
Leurs phrases commencent par le mot
et complètent le reste sans fondement. Ils écrivent cela en sachant que les drones armés conçus par Selçuk Bayraktar, qu'ils ont politiquement qualifié de "gendre", ont révolutionné le monde et changé le paradigme de la guerre.
Enfin, ils ont rapporté que BAYKAR avait loué 5 drones Bayraktar TB2 au ministère des forêts pour la surveillance des incendies de forêt, sous le titre
"Le gendre loue des drones à l'État pour 1,2 million de TL par jour"
. Cette nouvelle est apparue dans la chaleur torride de l'été, alors que nous luttions contre les incendies de forêt dans la région de la mer Égée et la Méditerranée, et que la Grèce et l'Italie cédaient aux flammes.
Pourtant, la Türkiye est le premier pays européen et le deuxième au monde à utiliser des drones pour lutter contre les incendies de forêt.
Les drones sont également utilisés pour la surveillance des incendies de forêt et l'intervention efficace dans les incendies qui prennent de l'ampleur.
Les drones ont détecté 3055 incendies depuis 2020, date à laquelle ils ont commencé à être utilisés. Parmi ces incendies, 1993 ont été détectés par des drones Bayraktar TB2 loués par le ministère de l'Agriculture et des Forêts.
Grâce à l'utilisation de technologies de pointe, dont les drones, la direction générale des forêts a réduit le temps de réponse aux incendies de forêt de 40-45 minutes à 10 minutes.
Le contrat de location, dont Halk TV a parlé comme s'il s'agissait d'un grand scandale, est-il donc irrégulier ? Cette année, le ministère a organisé un appel d'offres conformément à la loi pour la location de 6 drones à utiliser dans la détection et la lutte contre les incendies de forêt entre le 1er juin et le 31 octobre 2023, et le processus d'appel d'offres a été mené de manière publique et transparente.
Un drone
et cinq drones
ont été achetés. Ces informations sont disponibles dans des sources ouvertes. Cependant, les auteurs de la nouvelle intitulée "le gendre" ont ajouté "1,2 million de TL par jour" et ont tenté de donner l'impression que le public n'était pas au courant du coût de la location de ces véhicules.
Cependant, le coût d'un jet privé transportant un politicien ou un homme d'affaires est presque le même que le coût des drones engagés pour protéger la patrie verte.
Il s'agit de produits de haute technologie que les pays du monde entier font la queue pour acheter. BAYKAR et la direction générale des forêts ont fait des déclarations séparées et ont souligné que le coût du contrat signé est bien inférieur à celui de services de vol ou de services horaires similaires dans le monde.
Plus important encore, le tarif horaire de vol inclus dans le contrat correspond à environ un tiers de son homologue le plus proche fournissant le même service.
Entre-temps, nous avons appris que le directeur général de BAYKAR, Haluk Bayraktar, a écrit sur les réseaux sociaux que
BAYRAKTAR a également mis 4 drones à la disposition de l'Office des forêts gratuitement
au cours de cette période. Elle a également pris en charge gratuitement les frais d'entretien, de réparation, de carburant, de personnel et d'infrastructure.
Malgré tous ces faits et ces explications transparentes, et alors que tout le monde est en alerte contre les incendies de forêt dans le pays chaud, cette nouvelle commençant par le mot "gendre" n'entre pas dans le cadre de la logique. En effet, cette nouvelle et les précédentes ne semblent pas avoir été écrites pour le simple plaisir d'écrire.
Pour répondre à la question
"Pourquoi ces attaques sont-elles menées ?"
, il est nécessaire d'analyser l'état de la technologie des drones dans le monde et la position de la Türkiye. Il n'y a pas que la Türkiye et les entreprises turques dans ce secteur. Nous défions les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine et Israël, et nous les devançons. À ce stade précis, il est nécessaire d'analyser et de réfléchir à qui profitent les nouvelles qui visent à affaiblir BAYKAR et Selçuk Bayraktar.
Que devrait faire Selçuk Bayraktar, mettre fin à la production de drones et se lancer dans la production de pêches en suivant ce "grand" conseil d'il y a 80 ans ? Pensez-vous qu'il en soit capable ?
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