Ces dernières années, le conflit entre Israël et le Hamas a non seulement révélé la situation d'Israël dans le monde, mais a également donné lieu à d'importants débats en Israël. En 1948, l'État d'Israël a occupé les territoires palestiniens et a progressivement mis en œuvre des politiques qui ont rendu la vie quotidienne des Palestiniens plus difficile. Ce processus s'est poursuivi par une persécution ininterrompue sous forme d'arrestations, d'assassinats, d'emprisonnements, d'expulsions et de saisies de maisons palestiniennes.

Les atrocités commises par Israël à l'encontre de la Palestine n'ont pas toujours été à l'ordre du jour de la communauté internationale. Bien que les attaques sur Jérusalem et les morts en masse aient été à l'ordre du jour de temps en temps, Israël, qui détient le monopole des médias et de l'administration, a réussi à faire oublier ces processus. Cependant, la politique génocidaire d'Israël à l'égard de Gaza, qui a commencé avec la dernière attaque du Hamas, a trouvé un écho dans le monde entier et a remis en question le sens de la conscience et de la justice à un moment où les valeurs humaines se sont affaiblies. Pour l'humanité, être partie prenante, avoir de la dignité et de l'honneur est devenu synonyme de soutien à la Palestine.

Le professeur Eugene Kandel, qui a présidé pendant six ans le Conseil économique national du Premier ministre israélien et qui est membre du cercle rapproché du Premier ministre Benyamin Netanyahu, et Ron Tzur, un technocrate de premier plan du régime, ont fait une série de prédictions sur le sort d'Israël. Ces deux hommes, qui ont fait partie du gouvernement et occupé des fonctions importantes, se sont penchés sur la question suivante : "Israël aura-t-il 100 ans ?" Pour justifier cette question, ils ont attiré l'attention sur le conflit israélo-palestinien, d'une part, et sur les divisions au sein d'Israël, d'autre part. Cet article montre qu'Israël est aux prises non seulement avec le Hamas, mais aussi avec des conflits internes.

Le document "vision" préparé par Kandel et Tzur indique que "selon le scénario habituel de la configuration politique actuelle, il est très probable qu'Israël ne sera pas en mesure d'exister en tant qu'État juif souverain dans les décennies à venir".

Notant qu'après le paquet de réformes judiciaires mis en œuvre l'année dernière et l'opération "Déluge d’al-Aqsa", l'image d'un échec complet du système, de la gestion et du fonctionnement de l'administration est apparue, les universitaires israéliens déclarent : "Il ne s'agit pas d'un effondrement localisé ou d'une situation affectant un seul niveau, mais d'un effondrement absolu".

Appelant à la "mobilisation" pour un changement fondamental, les universitaires concluent : "Dans le régime politique israélien actuel, il n'y a aucune possibilité de mettre fin à la guerre civile". "Après la terrible catastrophe et l'effondrement fonctionnel qu'elle reflète, il n'est plus possible d'agir dans le même cadre et d'espérer de meilleurs résultats", ajoutent-ils.

Un célèbre penseur a comparé la situation actuelle d'Israël à celle de l'Allemagne des années 1930. Rappelant que l'Allemagne s'est retrouvée sous le joug d'Hitler et a perpétré le plus grand génocide du monde, il a déclaré qu'Israël agit avec la même psychologie nazie.

Pendant que tous ces événements se déroulaient, Israël n'a remporté aucun succès stratégique contre le Hamas. Il n'a pas été en mesure de sauver des prisonniers et n'a remporté aucun succès significatif dans la guerre. Ces échecs ont amené Israël à s'éloigner de son sentiment d'être un État et à adopter une identité plus agressive, anarchique et génocidaire. Face au comportement de la Cour internationale de justice et de la Cour pénale, Israël perd de plus en plus son équilibre.

Aujourd'hui, le président des États-Unis, le Premier ministre du Royaume-Uni, le Premier ministre de l'Allemagne et tous les États européens sont soumis à un siège intensif du sionisme. Tout comme la papauté et l'Inquisition ont assiégé les chrétiens au Moyen-Âge, les juifs sionistes ont aujourd'hui assiégé le monde entier. Ni un État, ni une nation, ni une organisation ne sont libres. Tout ce qu'Israël a fait au nom de l'humanité, de la justice, du droit, de la conscience et des valeurs humaines a mis en péril son propre avenir.

Nous sommes d'accord avec les opinions des penseurs qui réfléchissent et écrivent sur l'avenir d'Israël : Israël ne vivra pas sa centième année en tant qu'État. Il ne pourra survivre qu'en tant qu'État terroriste.