L'économie mondiale s'est montrée "plus solide" qu'envisagé il y a six mois et les "pires scénarios macroéconomiques ne se sont pas matérialisés", s'est félicitée vendredi la présidente d'un des principaux comités du Fonds monétaire international (FMI).
Nadia Calvino, la vice-Première ministre espagnole et présidente du comité IMFC, chargé de conseiller le FMI sur les questions monétaires et financières, à l'occasion d'une conférence de presse affirme:
Comparée à la situation que nous envisagions à l'automne, l'économie mondiale s'est montrée plus solide et les pires scénarios macroéconomiques ne se sont pas matérialisés.
Et dans les faits, le consensus ne semble pas si clair sur d'autres sujets, en particulier concernant la restructuration de la dette des pays en crise.
Jeudi, le lancement des négociations entre les créanciers bilatéraux et le gouvernement sri-lankais en vue de la restructuration de la dette de l'île de l'Océan Indien a regroupé l'ensemble des principaux créanciers, à la notable exception de la Chine.
Une position qui fait écho à plusieurs commentaires d'experts soulignant que la Chine souhaite que le FMI et la Banque mondiale subissent également une décote sur leurs prêts accordés à des pays confrontés à une crise de la dette avant d'apporter elle-même des engagements précis.
Les négociations concernant les engagements des créanciers de plusieurs pays, notamment le Ghana, la Zambie ou l'Ethiopie, sont toujours en cours et ne permettent pas à ces pays de bénéficier du plan d'aide d'ores et déjà négocié avec le FMI, qui ne peut agir sans avoir obtenu les assurances attendues de la part des créanciers bilatéraux.