
Le ministre turc des Finances Mehmet Şimşek a déclaré lundi que les autorités analysaient en détail les effets multidimensionnels des tensions géopolitiques croissantes sur l’économie de la Türkiye, tout en évaluant divers scénarios potentiels.
Mise en garde contre les spéculations
Le ministre a appelé les citoyens à ne pas prêter foi aux spéculations concernant l’économie turque, en particulier celles liées à une éventuelle fermeture du détroit d’Hormuz. Il a souligné:
Grâce à notre programme économique, nous avons considérablement renforcé la résistance de notre économie face aux chocs.
Şimşek a également réaffirmé la détermination de la Türkiye à lutter contre l’inflation, assurant que le gouvernement poursuivra la mise en œuvre de toutes les mesures nécessaires pour favoriser la désinflation.
Escalade des tensions au Moyen-Orient
Les tensions régionales ont connu une escalade majeure le 13 juin, lorsque l’armée israélienne, soutenue par les États-Unis, a mené des frappes aériennes sur l’Iran, poussant Téhéran à riposter contre Israël.
L’escalade a franchi un nouveau seuil avec les frappes américaines contre trois installations nucléaires iraniennes. Six bombes anti-bunker ont été larguées sur le site de Fordo par des bombardiers furtifs B-2, tandis que des missiles de croisière ont visé les installations de Natanz et Ispahan.
Risques autour du détroit d’Hormuz
Dimanche, le Parlement iranien a approuvé un projet de fermeture du détroit, en attente de validation finale par le Conseil suprême de sécurité nationale, selon le général Esmaeil Kowsari, membre de la Commission de la sécurité nationale.