
Israël a admis hier avoir exilé plus de 150 Palestiniens, qui ont été initialement dirigés vers l’Afrique du Sud mais ont dû attendre avant d’y entrer, faute de tampons de sortie israéliens sur leurs passeports.
Dans une déclaration aux médias locaux, le Coordination des activités gouvernementales dans les territoires palestiniens occupés (COGAT) a indiqué que les résidents de Gaza avaient été envoyés en Afrique du Sud sous leur supervision.
Cependant, l’absence de précision sur l’identité de ce pays, l’absence de tampons israéliens sur les passeports des exilés, et le fait que les Palestiniens aient dû attendre 12 heures avant de pouvoir entrer en Afrique du Sud en raison de l’absence de tampons ont attiré l’attention.
Une organisation "Al-Majd" aurait orchestré les départs de Gaza
Selon le journal Haaretz, des détails ont été révélés sur le processus d’expulsion de 153 Palestiniens.
Dans la matinée de mercredi, ces Palestiniens ont été amenés depuis le poste frontière de Kerem Shalom, dans le sud de la bande de Gaza, vers le territoire israélien, puis transportés en bus jusqu’à l’aéroport Ramon à Eilat. De là, ils ont pris un vol vers Nairobi, au Kenya, avant de rejoindre Johannesburg.
Un responsable militaire israélien, s’exprimant à la presse locale, a affirmé que l’organisation "Al-Majd" avait conduit les 153 Palestiniens depuis Gaza jusqu’au poste frontière de Kerem Shalom, tandis que l’armée israélienne les accompagnait jusqu’à l’aéroport de Ramon.
L’Afrique du Sud a autorisé l’entrée des 153 Palestiniens
La République sud-africaine a accordé hier l’entrée sur son territoire à 153 Palestiniens demandant l’asile, qui avaient été maintenus à bord de l’avion à Johannesburg en raison de l’absence de tampons de sortie israéliens.












