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Maison Blanche: "Nous sommes plus proches que jamais" d'un accord de cessez-le-feu à Gaza

09:158/08/2024, jeudi
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Des personnes se tenant devant les corps enveloppés des civils tués lors d'un bombardement israélien sur les écoles Hassan Salameh et Al-Nassr abritant des Palestiniens déplacés, le 4 août 2024, à l'hôpital arabe Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste, dans la ville de Gaza, dans le cadre du conflit en cours entre Israël et le groupe militant du Hamas.
Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Des personnes se tenant devant les corps enveloppés des civils tués lors d'un bombardement israélien sur les écoles Hassan Salameh et Al-Nassr abritant des Palestiniens déplacés, le 4 août 2024, à l'hôpital arabe Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste, dans la ville de Gaza, dans le cadre du conflit en cours entre Israël et le groupe militant du Hamas.

Israël et le Hamas sont sur le point de parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a déclaré mercredi un officiel de la Maison Blanche.

"Il y a une bonne proposition devant les deux parties et elles doivent, toutes les deux, l'accepter pour que nous puissions la mettre en œuvre“,
a déclaré le conseiller en communication pour la sécurité nationale, John Kirby, avant d'ajouter aux journalistes:

Nous sommes plus proches que nous ne l'avons jamais été.

Les États-Unis estiment que les deux parties
"doivent faire un dernier effort"
pour parvenir à une conclusion, a-t-il souligné.

Le président américain, Joe Biden, a déclaré le 31 mai qu'Israël avait présenté un accord en trois phases qui mettrait fin aux hostilités à Gaza et garantirait la libération des otages dans l'enclave côtière. Le plan inclut un cessez-le-feu, un échange d'otages et de prisonniers et la reconstruction de Gaza.


Environ 39 600 Palestiniens ont été tués en près de 10 mois de conflit, depuis qu'Israël a lancé son offensive meurtrière contre Gaza à la suite d'une attaque du groupe de résistance palestinien Hamas du 7 octobre 2023.


L'offensive israélienne a déclenché des tensions régionales accrues, la dernière escalade s'étant produite mercredi dernier lorsque le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a été assassiné dans la capitale iranienne Téhéran, un jour après une frappe israélienne contre la banlieue de Beyrouth qui a tué un haut commandant militaire du groupe libanais Hezbollah.

John Kirby a déclaré que les États-Unis étaient engagés dans un effort de
"diplomatie intense"
pour empêcher une escalade plus large au Moyen-Orient et surveillaient de
“très près“
les événements entre l'Iran et Israël.

Insistant sur le fait que les États-Unis ne voulaient pas d'une escalade du conflit, Kirby a déclaré que Washington avait transféré
“des capacités importantes“
dans la région et défendrait Israël en cas d'attaque.

"Si l'Iran agit, comme il l'a déclaré à plusieurs reprises, nous allons nous assurer que nous sommes prêts à défendre Israël dans nos propres intérêts, et nous pensons que les ajustements de la posture de force ordonnés par le Président et dirigés par le secrétaire à la Défense (Lloyd Austin) nous mettent en bonne position pour le faire",
a affirmé Kirby.

Le Pentagone a annoncé dans la journée de vendredi que les États-Unis allaient déployer des moyens militaires supplémentaires au Moyen-Orient en prévision d'éventuelles représailles de l'Iran contre Israël.


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