L'organisation israélienne de défense des droits de l'homme B'Tselem a signalé la transformation des prisons israéliennes en "camps de torture", où les Palestiniens sont soumis à de graves tortures, notamment des violences physiques et sexuelles, ainsi qu'à la famine et à la privation de sommeil.
Le rapport de B'Tselem, intitulé "Bienvenue en enfer: Les prisons israéliennes se sont transformées en un réseau de camps de torture", comprend les déclarations de 55 Palestiniens dans les prisons israéliennes, dont 30 de Jérusalem-Est et de Palestine occupée, 21 de la bande de Gaza et 4 citoyens arabes israéliens.
Les Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes ont fait état d'une politique systématique de mauvais traitements et de torture continus, y compris la violence sexuelle, l'humiliation, la privation de nourriture, et la violence arbitraire et sévère.
Les conditions sanitaires sont déplorables, avec la privation de sommeil, l'obstruction du culte et des punitions liées au culte, la confiscation des biens personnels et communs, ainsi que l'impossibilité de recevoir un traitement adéquat.
Le rapport note également que les forces israéliennes ont détenu illégalement des milliers de travailleurs gazaouis titulaires d'un permis de travail se trouvant en Israël immédiatement après le 7 octobre, et que des centaines de Palestiniens ont été emmenées dans des lieux inconnus, dont certains sont toujours détenus et empêchés de contacter leurs proches.
La Pratique Israélienne de la "Détention Administrative"
Depuis le 7 octobre, 39 623 Palestiniens, dont 16 314 enfants et 10 980 femmes, ont été tués et 91 469 personnes ont été blessées lors des attaques israéliennes contre la bande de Gaza. Les infrastructures civiles sont également détruites, ciblant les hôpitaux et les établissements d'enseignement où les gens s'abritent, alors qu'il y aurait encore des milliers de morts sous les décombres.