
Le président syrien Ahmed al-Charaa a déclaré lundi qu’il n’était pas question, pour l’instant, d’engager des discussions directes en vue d’une normalisation avec Israël, alors que le président américain Donald Trump tente de relancer les accords d’Abraham.
Évoquant l’occupation israélienne du plateau du Golan, dont le contrôle s’est étendu en 2024 après la chute du régime d’Assad, Charaa a souligné que la situation de la Syrie diffère profondément de celle des pays ayant signé ces accords.
Les accords d’Abraham, parrainés par Washington, visent à établir des relations diplomatiques entre Israël et plusieurs pays à majorité musulmane. Avant l’adhésion récente du Kazakhstan, quatre États y avaient déjà pris part: Bahreïn, le Maroc, le Soudan et les Émirats arabes unis.
Donald Trump s’était montré confiant quant à une possible participation future de la Syrie et de l’Arabie saoudite à ces accords.
Interrogé sur la coopération de la Syrie avec la coalition internationale contre Daech, Charaa a reconnu que la présence militaire américaine sur le sol syrien pouvait être justifiée, mais a insisté sur la nécessité de la coordonner avec le gouvernement syrien.









