Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a appelé les États membres du Conseil de sécurité et des Nations unies, ainsi que les organisations régionales influentes, à faire pression sur les parties au conflit au Soudan pour qu'elles désamorcent les tensions et "reviennent immédiatement à la table des négociations".
Guterres a déclaré mardi dans un discours prononcé devant le Conseil de sécurité de l'ONU que les parties au conflit doivent respecter le cessez-le-feu de 72 heures négocié par les États-Unis d'une part, et travailler ensemble pour parvenir à une cessation permanente des hostilités, d'autre part.
Le peuple soudanais a clairement exprimé ses désirs. Il veut la paix et la restauration d'un régime civil grâce à une transition démocratique.
Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d'affrontements entre l'armée et les Forces de soutien rapide (FSR) à Khartoum et dans d'autres villes. Les deux parties ont échangé des accusations selon lesquelles chacune d'elles aurait lancé une attaque contre le quartier général de l'autre, en plus d'allégations de contrôler les positions appartenant à chacune d'elles.