L'armée israélienne a mené, lundi matin, plus de 250 raids sur de nombreuses zones du sud et de l'est du Liban, causant plus de 100 morts et de 400 blessés.
Certains raids ont visé des habitations. Ces attaques israéliennes du jour sont les plus violentes, les plus étendues géographiquement et les plus intenses au Liban depuis le 8 octobre 2023.
Un de ces raids israéliens a visé un site proche de l'hôpital italien de la ville de Tyr (sud).
L'aviation a également attaqué la périphérie de la ville de Zabqin (gouvernorat du Sud), le fleuve Litani et la côte maritime, lançant une série de raids sur plusieurs zones du secteur ouest, les ambulances se dirigeant vers les endroits ciblés, selon l'agence.
D'autres raids israéliens ultérieurs sur la route entre les villes de Haboush et Arabsalim (à Nabatieh) ont provoqué l'incendie d'une voiture et endommagé des bâtiments et des magasins.
L'armée a également attaqué Al-Majadil Al-Shaitiya et la ville d'Al-Abbasiya à Tyr, selon l'agence.
Une ambulance appartenant à l'Association des Scouts du Message Islamique a été touchée dans la commune de Haris à Nabatieh, mais son équipage a survécu, selon la même source.
Vers 12h15, heure du Liban (09h15 GMT), l'aviation israélienne a mené une frappe aérienne sur la zone d'Al-Maytam, à la périphérie de la ville de Mifdoun (Nabatieh), et a également lancé une série de raids sur les villages d'Al-Ghaziyeh (district de Sidon), d'Al-Taybeh (Marjayoun), de Tarik et d'Al-Mashouq près de Tyr, selon l'agence de presse.
Plus tôt lundi, le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a laissé entendre lors d'une conférence de presse la possibilité de cibler des dizaines de villages libanais situés à 80 kilomètres au nord de la frontière.
Depuis le 8 octobre, les factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le Hezbollah, échangent des bombardements quotidiens avec l'armée israélienne à travers la "Ligne bleue", qui sert de séparation, causant des centaines de morts et de blessés, la plupart du côté libanais.
Ces factions réclament la fin de la guerre menée par Israël, avec le soutien américain, dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, qui a fait plus de 137 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, au milieu de destructions massives et d'une famine meurtrière.