
Le chef du gouvernement intérimaire du Bangladesh, Muhammad Yunus, conseiller en chef du gouvernement intérimaire du Bangladesh, s'adresse à une conférence internationale à Cox's Bazar, le 25 août.
Le chef du gouvernement intérimaire du Bangladesh, Muhammad Yunus, a présenté lundi un plan en sept points visant à mettre fin aux offensives menées contre les Rohingyas au Myanmar et à garantir leur retour sûr et durable.
Le Bangladesh accueille actuellement environ 1,3 million de Rohingyas déplacés de force, principalement installés dans le district côtier de Cox’s Bazar. La majorité a fui le Myanmar en août 2017 à la suite d’une répression militaire dans l’État de Rakhine.
Le plan, présenté lors de la conférence internationale
"Stakeholders' Dialogue"
qui s’est ouverte dimanche à Cox’s Bazar, prévoit notamment :
- le rapatriement durable des Rohingyas,
- un financement suffisant pour leur réintégration,
- la fin des violences perpétrées par les autorités birmanes et l’Armée d’Arakan,
- la mise en place d’une plateforme de dialogue sur les droits des Rohingyas,
- un rôle renforcé de la communauté internationale, en particulier de l’ASEAN,
- l’application des mesures provisoires ordonnées par la Cour internationale de justice (CIJ) pour mettre un terme au génocide et aux crimes contre l’humanité.
"Tous les acteurs doivent agir pour mettre fin à cette crise avec plus de détermination et sans aucun délai supplémentaire"
, a déclaré Yunus lors de la conférence.
"Ce sera une erreur historique d’attendre que le dernier Rohingya quitte le Rakhine"
, a-t-il ajouté, en rappelant la commémoration du Rohingya Genocide Remembrance Day.
En parallèle, les ambassades du Canada, du Royaume-Uni, du Danemark, de la Norvège, de la Suisse, de la Suède, des Pays-Bas, de l’Italie, de la Finlande, de la France et de l’Australie au Bangladesh ont publié lundi une déclaration conjointe. Elles ont appelé à la fin immédiate des violences, à un accès humanitaire sûr et sans entrave, et exigé la libération des personnes détenues arbitrairement par le régime militaire birman et d’autres acteurs armés.
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