Belgique: des milliers d'élèves privés d'école après des alertes à la bombe

La rédaction
12:5227/11/2023, Pazartesi
MAJ: 27/11/2023, Pazartesi
AFP
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Crédit photo: Pixabay / WOKANDAPIX
Crédit photo: Pixabay / WOKANDAPIX

Une trentaine d'établissements scolaires sont restés fermés lundi en Belgique francophone, cibles d'alertes à la bombe dans des mails évoquant aussi une demande de rançon, a annoncé le réseau WBE qui gère ces lieux d'enseignement.

Environ 10.000 élèves sont concernés par ces fermetures, selon une estimation de Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE).


Elles ont été décidées dans des écoles, collèges et lycées de Bruxelles et de la province du Brabant wallon, au sud de la capitale.

"Hier soir nous avons été informés par plusieurs de nos chefs d'établissement qu'ils venaient de recevoir un mail menaçant"
, a expliqué sur la RTBF Julien Nicaise, administrateur général de WBE. Le courriel évoquait un possible usage d'
"explosifs si nous ne payons pas une rançon".

Le service public de l'enseignement francophone a justifié la journée de fermeture par un
"strict respect du principe de précaution".

La plupart des parents ont été prévenus par les établissements qu'ils devaient garder leurs enfants à la maison lundi.


"WBE est en contact avec les autorités compétentes, la situation fait l’objet d’une évaluation constante. Plusieurs sites ont d’ores et déjà été vérifiés ou sont en cours de vérification. La situation sera réévaluée dans le courant de la journée"
, a aussi indiqué le réseau sur son site.

Début novembre, au retour des vacances de la Toussaint, deux écoles avaient déjà été évacuées à Charleroi et Dinant, en Wallonie, à la suite d'alertes à la bombe reçues par mail. Aucun engin explosif n'avait été découvert.


Le réseau WBE a déploré lundi
"la multiplication de ce type d’alertes ces dernières semaines et les difficultés qu’elles entraînent".

En France, près de 800 fausses alertes à la bombe ont été recensées dans des établissements scolaires entre la rentrée de septembre et la mi-novembre, selon la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse.

Elles se sont multipliées depuis l'attaque terroriste qui a coûté la vie à un enseignant le 13 octobre à Arras (nord de la France).


Pour rappel, un professeur de Français a été mortellement touché à la gorge tandis que deux autres personnes dont un agent de service et un professeur de sport, ont été blessés au cours de l’attaque.


Fiché S, l’assaillant âgé de 20 ans, était surveillé par les services de renseignement et soupçonné de radicalisation.


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