Des policiers paramilitaires chinois.
Le ministère de la Sécurité d'État chinois a annoncé mercredi qu'un ancien haut fonctionnaire, identifié sous le nom de Zhang, a été condamné à mort pour espionnage.
Zhang aurait transmis un grand nombre de secrets d'État à une puissance étrangère, selon le ministère, qui a publié les détails de l'affaire sur son compte officiel WeChat.
Selon les autorités, Zhang avait accès à des informations classifiées et aurait été recruté par un espion étranger, désigné sous le nom de Li. Ce dernier l'aurait attiré à l'étranger sous prétexte de
"découvrir des coutumes exotiques"
, puis poussé à devenir un agent double en échange de compensations financières. Le ministère a déploré la faiblesse de caractère de Zhang, affirmant qu'il était
"incapable de résister à la tentation de l'argent"
.
Zhang a été condamné à la peine de mort après une enquête approfondie. Aucune information n'a été fournie quant à la date d'exécution. Par ailleurs, un complice, Zhu, a écopé d'une peine de six ans de prison.
Sous la présidence de Xi Jinping, les autorités chinoises ont intensifié leur lutte contre l'espionnage, accusant régulièrement les puissances étrangères de tenter de saper la stabilité et la croissance du pays. La Chine reste opaque concernant ses statistiques sur la peine de mort, mais les organisations de défense des droits de l'homme estiment que des milliers d'exécutions ont lieu chaque année.
Les tensions d'espionnage entre la Chine et les puissances occidentales s'intensifient, les deux camps révélant de plus en plus de détails sur des cas présumés. En octobre, la CIA a même publié en chinois des instructions sur les réseaux sociaux, expliquant comment la contacter en toute sécurité.
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