
Le Kirghizstan et le Tadjikistan, deux pays montagneux d’où proviennent les ressources hydriques en Asie centrale, font face à une crise énergétique en raison du manque d’eau servant à alimenter deux immenses centrales hydroélectriques.
Au Kirghizstan, le président Sadyr Japarov a annoncé cette semaine que le niveau d’eau du réservoir de la centrale de Toktogoul était inférieur de deux milliards de mètres cubes par rapport à l’an passé.
Si l’eau venait à chuter sous un certain niveau, les centrales seraient à l’arrêt et les pays paralysés.
Les autorités tadjikes ont pour leur part annoncé qu’elles mettraient à pied les fonctionnaires qui ne mettraient pas fin à l’utilisation irrationnelle d’électricité.
Le Kirghizstan et le Tadjikistan, dotés d’un immense potentiel hydroélectrique, construisent les grandes centrales de Kambar-Ata et Rogoun, encore plus puissantes.
Celles-ci doivent permettre de mieux utiliser et stocker l’eau afin de résoudre le problème chronique d’approvisionnement énergétique et même d’exporter de l’électricité, notamment vers l’Afghanistan et le Pakistan.








