
La directrice du renseignement national des États-Unis, Tulsi Gabbard, a affirmé mercredi que de “nouveaux éléments de renseignement confirment la destruction” des principales installations nucléaires iraniennes à la suite des frappes américaines du week-end dernier.
Gabbard a aussi critiqué les médias, les accusant de “sélectionner et de divulguer illégalement” certaines évaluations confidentielles, en dissimulant volontairement le fait qu’elles reposaient sur un “faible niveau de confiance”, dans le but de “nuire à la crédibilité de Donald Trump”.
Cependant, selon une enquête de CNN, des sources au sein du renseignement américain estiment que les frappes “n’auraient fait que retarder” le programme nucléaire iranien de “quelques mois”, sans l’avoir véritablement démantelé.
De son côté, l’Iran a reconnu mercredi que ses installations nucléaires avaient été “gravement endommagées” par les frappes menées conjointement par les États-Unis et Israël.
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que ces frappes “avaient permis de repousser de plusieurs années” la capacité de l’Iran à produire des armes nucléaires.
Pour sa part, Donald Trump maintient que les installations ont été complètement “anéanties” lors de l’opération ciblant les sites stratégiques de Natanz, Fordo et Ispahan.