Député français: "Israël commet un génocide planifié et organisé"

La rédaction
16:484/01/2024, Perşembe
MAJ: 4/01/2024, Perşembe
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Des Palestiniens à l'entrée de la morgue du centre médical Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, pour identifier les corps des membres des familles Salah et Abu Hatab, tués par un bombardement israélien sur la tente où ils s'abritaient, le 4 janvier 2024.
Crédit Photo : AFP /
Des Palestiniens à l'entrée de la morgue du centre médical Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, pour identifier les corps des membres des familles Salah et Abu Hatab, tués par un bombardement israélien sur la tente où ils s'abritaient, le 4 janvier 2024.

Pour Thomas Portes, député de la France insoumise (LFI), Israël commet un "génocide planifié et organisé" dans la Bande de Gaza.

Dans son message sur le réseau social X, jeudi, Portes a commenté un reportage sur des ministres israéliens appelant au déplacement des habitants de Gaza vers d'autres pays.


Le député français LFI de Seine-Saint-Denis, Thomas Portes.

"Déplacement forcé d'un peuple. C'est un génocide planifié et organisé que met en place Israël. Honte à ceux qui ferment les yeux et soutiennent l'élimination d'un peuple"
, a-t-il d'abord dénoncé.

Le député français a ensuite demandé à son pays d'imposer des sanctions à Israël.


La France doit prendre des sanctions fermes contre Israël et son gouvernement d'extrême-droite.

Thomas Portes avait déjà partagé mercredi des images de civils courant dans la poussière après une attaque contre le camp de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.


"Les criminels de guerre israéliens poursuivent leur guerre génocidaire"
, avait-il commenté.

Et de poursuivre:
"Des tapis de bombes pleuvent sur les civils. C'est un massacre. Des images qui marqueront l'histoire. Voilà ce que cautionnent les soutiens inconditionnels d'Israël".

En Israël, le ministre de la sécurité nationale d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, et le ministre des finances, Bezalel Smotrich, ont dernièrement annoncé qu'ils soutenaient le
"déplacement volontaire"
des Palestiniens de la bande de Gaza.

Des déclarations fermement critiquées par de nombreuses institutions et dirigeants dans le monde, parlant d'un
"déplacement forcé"
, contraire au droit international.

La Diplomatie française avait notamment rappelé que
"le transfert forcé de populations constitue une violation grave du droit international au sens des conventions de Genève et du statut de Rome"
.
"Il ne revient pas au gouvernement israélien de décider où les Palestiniens doivent vivre sur leurs terres"
, a souligné le Quai d'Orsay.

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