Plusieurs femmes israéliennes, dont des proches d'otages israéliens, ont bloqué jeudi la route principale d'Ayalon à Tel Aviv pour exiger un accord de libération des otages israéliens de Gaza, a rapporté jeudi un média israélien.
Les manifestants ont affirmé qu'ils n'oublieront pas leurs frères et sœurs toujours détenus dans les tunnels, indique la même source, notant qu'un mouvement de femmes avait lancé la manifestation, sans en préciser le nom.
Ces dernières semaines, de nombreuses villes israéliennes ont connu des manifestations quasi-quotidiennes pour faire pression sur le gouvernement afin qu'il conclue un accord avec le mouvement de résistance palestinienne, Hamas, pour échanger des prisonniers israéliens contre des détenus palestiniens, mettre fin à la guerre à Gaza et organiser des élections anticipées.
Israël estime qu'il y a environ 130 otages à Gaza, tandis qu'il détient au moins 8 800 Palestiniens dans ses prisons, selon des sources officielles des deux côtés.
Depuis une attaque surprise perpétrée par le Hamas en date du 7 octobre, Israël a lancé une guerre dévastatrice sans répit, où au moins 31 341 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués depuis à Gaza, et plus de 73 134 autres blessés dans un contexte de destruction massive et de pénurie de produits de première nécessité.
Selon le ministère palestinien de la Santé, au moins 27 personnes sont mortes de malnutrition et de déshydratation à Gaza en raison du blocus israélien.
La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.