
Le Premier ministre français, François Bayrou.
Le Premier ministre français, François Bayrou, a exprimé son opposition à toute restriction du droit du sol en métropole, tout en se disant favorable à son application à Mayotte, où les enjeux migratoires diffèrent.
"Il va y avoir tout le débat au Parlement sur ce sujet-là. Je pense qu'il faut faire attention, ce sont de très grands sujets, d'abord c'est la Constitution. Beaucoup de ceux qui sont Français nés à l'étranger s'intègrent harmonieusement"
, a-t-il plaidé à cet effet. Et de poursuivre:
La proposition de loi qui sera examinée au Sénat dit une chose très simple: vous ne pouvez pas venir en France pour accoucher pour que l'enfant soit Français.
Le chef du gouvernement rappelle, par ailleurs, qu'on
"ne peut pas détourner notre droit fondamental et ancestral (...) pour faire de l'immigration forcée et illégale".
Ces déclarations interviennent alors qu'une proposition de loi sera débattue à l'Assemblée nationale le 6 février prochain et vise à restreindre drastiquement les possibilités d'acquisition de la nationalité française dans l'archipel de Mayotte.
Le texte prévoit de permettre l'accès à la nationalité française pour les enfants nés à Mayotte à condition que les deux parents se trouvent en situation régulière sur le sol français pendant au moins un an.
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