
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré samedi que la Türkiye est prête à assumer un rôle de garant de facto si une solution à deux États est mise en œuvre en Palestine.
S’exprimant lors d’une émission télévisée, Fidan a rappelé que la Türkiye agit depuis le début du conflit à Gaza comme médiateur, œuvrant pour la paix grâce à ses relations étroites et à son soutien constant à la cause palestinienne.
Le ministre a également indiqué qu’un groupe de travail préliminaire a été mis en place pour traiter les questions opérationnelles liées au processus de cessez-le-feu à Gaza, notamment les échanges d’otages et de dépouilles.
Il a précisé que ce groupe œuvre à maintenir la communication et la coordination sur le terrain.
Fidan a ajouté que les discussions se poursuivent concernant les trois mécanismes institutionnels prévus dans le plan de cessez-le-feu du président américain Donald Trump pour Gaza : un groupe de travail, un conseil de paix et une force de stabilisation. Cependant, leurs mandats et leur composition n’ont pas encore été finalisés.
Il a insisté sur le fait que la coordination entre les forces de défense et les services de renseignement turcs démontre la volonté d’Ankara d’assumer davantage de responsabilités en cas d’accord de paix.
Un sommet s’est tenu lundi dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, où le président américain Donald Trump et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi ont accueilli plus de 20 dirigeants mondiaux, dont le président turc Recep Tayyip Erdogan, pour la signature d’un document officialisant le cessez-le-feu à Gaza.
Erdogan, Trump, Sissi et l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, ont signé l’accord soutenant la trêve et appelant à une paix durable dans la bande de Gaza.