
Un vote spécial destiné à plus d’un million de militaires et à des milliers de déplacés internes en Irak s’est achevé dimanche soir, en amont des élections parlementaires du 11 novembre, a annoncé la Commission électorale indépendante.
Dans un communiqué, l’institution a précisé que le dépouillement avait débuté dès la fermeture des bureaux de vote à 18h, heure locale (15h GMT), sans toutefois indiquer la date de publication des résultats.
Le Premier ministre Mohammed Shia al-Sudani a salué la participation des forces de sécurité, soulignant qu’elles avaient exercé leur droit constitutionnel de manière exemplaire et responsable.
Ce scrutin anticipé visait à permettre aux membres des forces armées et de sécurité, chargés d’assurer la protection des bureaux de vote le 11 novembre, de remplir leur devoir électoral avant le jour officiel du vote.
Parallèlement, 26 538 déplacés internes ont pu voter dans 97 bureaux répartis dans 27 centres électoraux, selon l’INA.
Le ministre de l’Intérieur, Abdul Amir Al Shammari, a déclaré que le processus s’était déroulé sans heurts, dans une atmosphère organisée et entièrement sécurisée.
Environ 21 millions d’Irakiens sont appelés aux urnes, selon la commission.
Le Parlement actuel, composé de 320 députés, à majorité chiite, a entamé son mandat le 9 janvier 2022 et doit le terminer le 8 janvier 2026.
Conformément à la loi irakienne, les élections législatives doivent se tenir au moins 45 jours avant la fin du mandat parlementaire.
Traditionnellement, le pouvoir en Irak est réparti selon les confessions: la présidence revient aux Kurdes, le poste de Premier ministre aux chiites, et la présidence du Parlement aux sunnites, afin de garantir une représentation équilibrée des principales composantes du pays.









