France / Algérie: Darmanin a rencontré le président Tebboune et son homologue Brahim Merad

12:576/11/2023, lundi
MAJ: 6/11/2023, lundi
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Le ministre français de l'Intérieur de France, Gérald Darmanin et son homologue algérien, Brahim Merad lors de leur rencontre en Algérie, le 5 novembre 2023. Crédit photo: X
Le ministre français de l'Intérieur de France, Gérald Darmanin et son homologue algérien, Brahim Merad lors de leur rencontre en Algérie, le 5 novembre 2023. Crédit photo: X

Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est rendu en Algérie, dimanche, pour une courte visite, où il a rencontré le président Abdelmadjid Tebboune et son homologue algérien Brahim Merad.

Selon une série de publications sur son compte "X", lundi matin, Darmanin a souligné les
"relations particulières"
entre la France et l'Algérie, précisant que les discussions ont porté sur la criminalité organisée, la drogue, les migrations et la sécurité civile.

Le ministre de l'Intérieur de France, Gérald Darmanin.

"Merci au Président de la République Algérienne Abdelmadjid Tebboune de m’avoir reçu hier à Alger à la demande du Président de la République Emmanuel Macron, pour entretenir la relation si particulière entre nos deux pays",
a ainsi écrit Darmanin.

"À Alger hier, réunion de travail avec mon homologue algérien Brahim Merad pour travailler ensemble contre la criminalité organisée, la drogue, les migrations et la sécurité civile"
, a-t-il également précisé.

Cette visite éclair en Algérie du ministre français de l'Intérieur intervient à la veille de l'examen par le Sénat français d'un projet de loi sur l'asile et l'immigration (à partir de ce lundi), les autorités françaises projetant de durcir les conditions d'accueil de migrants étranger et de favoriser une migration plutôt sélective.

Elle intervient aussi dans un contexte de guerre au Moyen-Orient, entre Palestiniens et Israéliens, qui se traduit en France par la multiplication d'actes antisémites.


Le ministre français de l'Intérieur, face à cette situation, a émis un message de fermeté, indiquant que les actes antisémites étaient au nombre de 1040 depuis le 7 octobre, ce qui a conduit à l'interpellation de 486 personnes, dont 102 étrangers qui vont se voir
"retirer leurs titres de séjour".

L'Exécutif français a affirmé dans ce contexte sa volonté d'expulser tous les migrants
"dangereux"
ou
"délinquants".

En septembre 2021 la France avait décidé de réduire le nombre de visas accordés aux personnes en provenance de la Tunisie, du Maroc et de l’Algérie, en raison du refus de ces pays de donner des laissez-passer aux personnes expulsées par la France, provoquant de vives réactions dans ces trois pays.


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