
Le ministre français de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, le 28 avril 2025.
Des propos sur le Hezbollah libanais, attribués à un vice-président de l'université Lyon-II, ont été signalés à la justice, a fait savoir mardi le ministre français de l'Enseignement supérieur, Philippe Baptiste.
L'auteur de ses propos, Willy Beauvallet-Haddad, a annoncé lundi à ses collègues démissionner de la vice-présidence pour
"faire baisser la pression très forte"
qui pèse sur l'établissement. Il reste néanmoins maître de conférences en sciences politiques.
Dans un message, rendu public par plusieurs destinataires, Willy Beauvallet-Haddad assure avoir été la cible d'une
"campagne de dénigrement public (…) en raison de prises de position personnelles relatives à la situation en Palestine et au Liban"
, sans donner de plus amples détails.
"Il avait précédemment fait un hommage à [Hassan] Nasrallah, (…) chef du Hezbollah"
, a dit Philippe Baptiste sur France 2.
"Un signalement a été fait"
auprès de la justice pour
"ces faits qui peuvent relever de l'apologie du terrorisme"
, a ajouté le ministre de l'Enseignement supérieur, qualifiant les propos du vice-président de l'université Lyon-II de
"très graves".
Beauvallet-Haddad a reposté sur X plusieurs messages de soutien au peuple palestinien, mais son compte Facebook n'est plus accessible. Le syndicat étudiant de droite UNI a publié une capture d'écran d'un message attribué au maître de conférences, dans lequel Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne en septembre 2024, est décrit comme
"une figure fraternelle"
qui a rejoint
"le panthéon (…) des grands personnages de l'Histoir"
, rapporte Le Monde.
"Je suis profondément choqué et je ne vois pas comment on peut être vice-président d'une université quand on écrit des choses pareilles"
, a réagi le ministre.
"Je prends acte du fait qu'il a déposé sa démission, évidemment ça n'interrompt rien pour autant"
, a-t-il souligné, ajoutant :
"C'est à la justice de travailler".
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