Un Palestinien porte un enfant tué par une frappe aérienne de l'armée d'occupation israélienne sur le camp de réfugiés de Bureij, à Gaza, le 2 novembre 2023. Crédit photo: MAHMUD HAMS / AFP
Le député de la majorité en France, Benjamin Haddad, s’est dit opposé à un cessez-le-feu à Gaza, affirmant que la réponse d’Israël "est légitime", au cours d’une interview donnée jeudi matin à une chaîne de télévision.
"Je ne suis pas pour un cessez-le-feu. Israël a le droit de se défendre"
, a-t-il plaidé alors que le bilan humain dans la Bande de Gaza continue de s’alourdir d’heure en heure.
Il assure, par ailleurs, comprendre que l’opinion publique puisse être choquée par les bombardements et estime qu’il s’agit
"d’un facteur que va devoir prendre en compte Israël".
Ses déclarations ont naturellement provoqué un tollé sur les réseaux sociaux où certains internautes ont appelé à les signaler à l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique).
À noter qu’à ce stade, la France n’a jamais appelé à un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza, se contentant de réclamer une trêve humanitaire.
Mercredi soir encore, le Quai d’Orsay réitérait
"son appel à une trêve humanitaire immédiate afin que l’aide puisse parvenir à ceux qui en ont besoin de façon durable, sûre et suffisante".
Pour rappel, le bilan provisoire des bombardements israéliens sur la Bande de Gaza s’élève à 9 061 morts, dont 3 760 enfants et 2 326 femmes, selon un dernier bilan publié jeudi à la mi-journée par le ministère de la Santé à Gaza.
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