Les deux jeunes filles voilées violentées par les forces de l’ordre sur le pont de Clichy, en région parisienne en avril dernier, sont convoquées par la sûreté territoriale de Nanterre pour des faits de "rébellion en réunion, outrage et violence sur personne dépositaire de l’autorité publique", a appris Anadolu auprès des concernées.
Leur plainte pour "violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique" a, quant à elle, été classée sans suite depuis septembre par le parquet de Nanterre.
Malgré des images accablantes qui ont fait le tour de la toile, ce sont donc les deux jeunes filles qui sont convoquées et poursuivies dans la très médiatique affaire "du pont de Clichy".
Elles doivent être entendues début février.
Les fonctionnaires sont alors descendus de leur voiture avant que l’un d’entre eux n’assène une gifle à la première victime.
La seconde victime a, pour sa part, été projetée au sol, et ce malgré l’intervention d’un témoin, qui a filmé toute la scène avec son téléphone.