Bruno Attal, ancien candidat aux législatives pour Reconquête et secrétaire général adjoint du syndicat France Police, prétendant être révoqué par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, aurait été absent pendant près de la moitié de sa carrière en tant que gardien de la paix, selon sa hiérarchie.
Cette situation intervient suite à un tweet controversé publié par Attal, faisant référence à la mort de Nahel. Le tweet en question disait ce qui suit:
Je préfère voir une racaille morte qu'un policier mort. Chacun son électorat!
Suite à la diffusion de ce tweet, un signalement a été effectué auprès de la plateforme Pharos, dédié à la lutte contre les dérives en ligne et la signalisation des contenus problématiques.
L'inspection générale de la police nationale (IGPN), également connue sous le nom de "police des polices", a mené une enquête approfondie sur les années de service d’Attal. Les résultats de l'enquête révèlent qu'il aurait accumulé un nombre considérable de jours d'absence depuis son entrée dans la police en 1999 jusqu'à son détachement permanent au sein du syndicat en 2021, précise le communiqué publié par Europe 1.
Les supérieurs de Bruno Attal ont souligné ses absences répétées dans différents services qui justifié sa non évaluation par sa hiérarchie depuis 2017. Selon la police des polices, le supérieur de Bruno Attal de l'époque avait estimé qu'il s'était parfaitement adapté à ses nouvelles responsabilités au sein de la police aux frontières en faisant preuve de discernement, tout en l'encourageant à ne pas laisser sa situation personnelle le perturber et compromettre sa disponibilité, selon les déclarations de la presse française.
Cette situation soulève des interrogations légitimes quant à la capacité d'un individu considéré comme médiocre par sa hiérarchie au sein de la police à réussir dans le domaine du journalisme, exacerbant ainsi les inquiétudes sur la qualité globale des professionnels de la sécurité et de l'information.
Sur la seule année 2022, 13 personnes ont été tuées par des policiers lors de contrôles routiers suite à des refus d'obtempérer par les policiers.
Tandis que de nombreuses manifestations, notamment contre la réforme des retraites, ont été marquées par des violences policières, faisant craindre pour la sécurité des citoyens et des journalistes couvrant ces événements, comme en témoigne l'agression récente de plusieurs d'entre eux lors d'un rassemblement en hommage à Adama Traoré et contre les violences policières.
Les médias mettent de plus en plus en évidence des cas de violences, de répressions policières et même d'homicides commis par les forces de l'ordre françaises, ce qui soulève des questions sur les compétences et la préparation des agents chargés de garantir la sécurité publique.