
Pour la deuxième journée consécutive, jeudi, les habitants de Gaza-Ville ont été privés d’internet et de lignes fixes, les bombardements israéliens ayant détruit d’importantes infrastructures, accentuant l’isolement de l’enclave soumise à une offensive militaire continue.
L’Autorité palestinienne de régulation des télécommunications a confirmé que les réseaux filaires et internet s’étaient effondrés mercredi à Gaza-Ville et dans certaines zones du nord, après des dommages causés à des câbles et installations clés.
Ces coupures, qui paralysent les hôpitaux, les équipes de secours et les opérations humanitaires, sont devenues une caractéristique majeure de la guerre menée par Israël contre Gaza.
Des organisations de défense des droits humains estiment qu’elles ne sont pas accidentelles, mais relèvent d’une stratégie visant à réduire l’enclave au silence et à empêcher tout contrôle extérieur.
Depuis le début de l’offensive, l’armée israélienne a tué plus de 65 100 Palestiniens dans la bande de Gaza. Les bombardements ont ravagé le territoire et plongé sa population dans la famine.
Mardi, la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations unies sur le territoire palestinien occupé a conclu qu’Israël avait commis un génocide à Gaza.