Gaza: décès d'un bébé âgé de 20 jours à cause du froid

15:0129/12/2024, dimanche
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Un Palestinien pleure un membre de sa famille, tué lors d'une frappe israélienne, à l'hôpital Nasser de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 décembre 2024.
Crédit Photo : BASHAR TALEB / AFP
Un Palestinien pleure un membre de sa famille, tué lors d'une frappe israélienne, à l'hôpital Nasser de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 décembre 2024.

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé, dimanche 29 décembre courant, le décès d'un nourrisson âgé de seulement 20 jours, victime du froid glacial et de l'absence de moyens de chauffage dans les tentes des déplacés de Deir al-Balah, au centre de Gaza, dans un contexte de génocide israélien qui dure depuis plus de 14 mois.

Par le biais d'un communiqué, le département de la Santé publique à Gaza a fait savoir que
"le décès du nourrisson Jomaa al-Batran, âgé de 20 jours, est dû au froid intense, tandis que son frère jumeau reçoit toujours des soins intensifs dans le service de réanimation de l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa, au centre de la bande de Gaza".

Avec ce décès, le nombre d'enfants morts en raison du froid extrême s'élève à cinq en une semaine, selon notre correspondant.


Quatre autres enfants avaient perdu la vie dans des circonstances similaires, d'après le communiqué du ministère de la Santé rendu public samedi.


Les déplacés vivant dans des tentes en tissu ou en nylon endurent des conditions de vie extrêmement difficiles en raison du manque de produits de première nécessité, de vêtements, de literie et de couvertures, des problèmes qui s'aggravent en hiver.

Avec le soutien des États-Unis, Israël perpètre depuis le 7 octobre 2023 un génocide à Gaza ayant causé plus de 153 000 morts et blessés palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ainsi que plus de 11 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines d'enfants et de personnes âgées, constituant l'une des pires catastrophes humanitaires au monde.


Israël poursuit ses massacres en ignorant deux mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre dernier contre le Premier ministre Benyamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis contre les Palestiniens à Gaza.


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