Depuis le début de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza en octobre 2023, au moins 61 776 Palestiniens ont été tués, selon les données communiquées jeudi par le ministère de la Santé.
Au cours des dernières 24 heures, 54 corps, dont quatre extraits des décombres, ont été transférés vers des hôpitaux. Dans le même laps de temps, 831 personnes ont été blessées, portant le bilan total des victimes à 154 906 depuis le début du conflit.
Le ministère précise que de nombreuses victimes restent coincées sous les décombres ou sur les routes, certaines zones étant inaccessibles aux équipes d’ambulance et de défense civile.
La crise alimentaire s’aggrave également: quatre personnes, dont des enfants, sont mortes de famine ou de malnutrition au cours des dernières 24 heures, portant le bilan à 239 décès liés à la faim depuis le début du conflit, dont 106 enfants.
L’armée israélienne a relancé ses attaques contre Gaza le 18 mars, après avoir rompu l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers instauré en janvier. Depuis cette reprise, 10 251 personnes ont été tuées et 42 865 blessées.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice.
