La chaleur extrême aggrave la situation à Gaza et accentue la déshydratation, selon une agence de l’ONU

La rédaction avec
15:4714/08/2025, Perşembe
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Une fillette boit de l'eau dans un seau en plastique tandis que des Palestiniens déplacés collectent de l'eau dans la région de Mawasi, près de Khan Yunis, le 14 août 2025.
Une fillette boit de l'eau dans un seau en plastique tandis que des Palestiniens déplacés collectent de l'eau dans la région de Mawasi, près de Khan Yunis, le 14 août 2025.

Les températures estivales étouffantes et la pénurie d’eau aggravent la situation déjà dramatique dans la bande de Gaza ravagée par la guerre, accentuant les cas de déshydratation parmi la population, a alerté jeudi l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

“À Gaza, les températures dépassent les 40 °C, ce qui rend une situation déjà désespérée encore plus insupportable”
, a indiqué l’agence sur le réseau social X.
“Avec des ressources en eau extrêmement limitées, les cas de déshydratation augmentent”
, a-t-elle ajouté.

L’UNRWA a souligné que les coupures d’électricité et la pénurie de carburant privent les habitants de tout moyen d’échapper à la chaleur extrême. Elle a réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat.


L’avertissement survient alors que l’enclave assiégée subit une intense vague de chaleur, avec des températures oscillant entre 38 et 42 °C, et encore plus élevées à l’intérieur des abris de fortune recouverts de bâches plastiques, qui retiennent la chaleur et empêchent la circulation de l’air. Les conditions suffocantes poussent de nombreuses familles déplacées à quitter leurs abris pendant les heures les plus chaudes, malgré les risques extérieurs.


Après plus de 22 mois de bombardements incessants et de déplacements massifs, les habitants de Gaza se retrouvent pris entre la chaleur écrasante et les destructions de la guerre. Les coupures d’électricité, la rareté de l’eau potable et l’effondrement des infrastructures aggravent les risques de déshydratation et de maladies liées à la chaleur dans tout le territoire.


Ignorant les appels internationaux au cessez-le-feu, l’armée israélienne poursuit depuis octobre 2023 une offensive meurtrière dans la bande de Gaza, ayant déjà tué plus de 61 700 Palestiniens. En novembre dernier, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël est également visé par une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice.


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